Les agents pathogènes, à force d'occupation du milieu intestinal, vont provoquer l'inflammation de la muqueuse et sa déformation.
La muqueuse présente normalement des petits orifices ou jonctions qui permettent le passage, des éléments nutritifs, dans le sang et la lymphe.
Lorsque l'inflammation perdure, les jonctions deviennent béantes. Cet état de porosité intestinale ouvre les portes aux pollutions et infections multiples et aux maladies plus graves de type auto-immun.
La muqueuse ne parvenant plus à jouer son rôle de filtre des bactéries, virus, toxines, macromolécules alimentaires s'engouffrent dans les jonctions et parfois les obstruent, puis passent dans le sang et déclenchent un chapelet de maladies secondaires... Dans ce cas de figure, on retrouve plus de 80 % de nos maladies, dont un bon nombre de maladies infectieuses (appareil urinaire, génital, pulmonaire, sphère ORL, cardiaque), dermatoses pour la plupart, acné, eczéma, psoriasis, teint terne, vieillissement prématuré, arthrose toxinique, ostéoporose. Dans un grand nombre d'états de fatigue, de surcharge hépatique, l'origine intestinale doit être considérée.
L'atteinte hépatique
Du fait de la porosité intestinale, des éléments indésirables vont passer en masse dans le sang. C'est au foie que revient la tâche d'en faire le tri, afin de répartir dans l'organisme un sang épuré.
Si les éléments toxiniques sont en nombre raisonnable, le foie accomplit cette mission et ainsi garantit la santé.
Tout se complique lorsque les toxines et les agents agresseurs sont en surnombre, les hépatocytes (cellules hépatiques) ne sont plus capables d'assumer leur rôle, elles s'épuisent et laissent passer dans le sang agents infectieux, débris alimentaires et polluants qui iront porter sur d'autres organes leurs méfaits.
Ainsi, bactéries pathogènes, virus, parasites, Candida Albican ou autres polluants vont envahir l'organisme, n'étant plus arrêtés, ni par la barrière intestinale, ni par le filtre hépatique.