Des études récentes, placent la vitamine D au rang d’hormone ! Elle intervient  dans le fonctionnement de nombreux organes et dans la régulation de l'organisme.

Connue pour son rôle dans la constitution du capital osseux et l’équilibre du calcium, elle ne cesse de nous surprendre tant de découvertes nous montrent que son champ d’action est vaste !

La vitamine D est une substance organique essentielle au bon fonctionnement de l’organisme. 80 % de nos besoins devraient être synthétisé à partir d’une molécule dérivée du cholestérol, sous l’action du rayonnement UVB du soleil d'été. Autres sources - les poissons gras et les coquillages.

Ces sources ne suffisent pas à satisfaire les besoins de la population générale. En hiver, les rayons solaires n’offrent pas la longueur d’ondes (entre 290 et 313 nm) nécessaire pour permettre la synthèse de la vitamine D. Et, la consommation de produits marins est au-dessous des apportes conseillés (trois fois 100 gr de poisson de mer, gras et sauvage par semaine)

Pour l’AFSSA  les apports quotidiens pour les personnes de moins de 65 ans, d'abord évalués à 10 µg/j ont été abaissés à 5 µg/j en 2000 ;  l’OMS recommande une quantité de vitamine D de 10 µg/jour pour les bébés et 15 µg/jour pour les adultes.

Enfin, l’Académie de Médecine Française  estime que cette quantité est trop basse et conseille 30 µg/jour et précise des besoins accrus en vitamine D pour :

• Les personnes souffrants d’obésité (la graisse corporelle retient une partie de la vitamine D et l’empêche de circuler dans le sang),
• Les personnes âgées (avec l’âge la synthèse est moins efficace),
• Les personnes à peau noire (elles possèdent un filtre naturelle aux rayons UV),
• Les patients souffrants de maladies chroniques : broncho-pneumopathies chroniques obstructives, insuffisance viscérale, (cardiaque ou hépatique par exemple), cancers évolutifs.

Toutes les études internationales affirment qu'une action  préventive et/ou curative n’est effective qu’en multipliant par  quatre ou cinq les apports journaliers recommandés par l’AFSSA.

Selon l’Académie de Médecine Française (AMF), près de 80% de la population occidentale et presque la totalité des personnes âgées seraient  déficientes en vitamine D.

Les végétaliens, qui ne consomment ni viande, ni poisson, ni œufs, ni produits laitiers, sont à risque de carence. Le déficit en vitamine D pendant l'adolescence augmenterait le risque de diabète de type 1 de 50% chez l'adulte (8).

La carence en vitamine D est la source de nombreuses pathologies invalidantes tel que des douleurs musculaires, l’augmentation du risque de fracture, des risques de maladies cardiovasculaires et de cancers.

D'autres travaux chez l'adulte (8) ont souligné un lien entre le déficit en vitamine D et le risque de sclérose en plaques, (une maladie auto-immune génétiquement reliée au diabète), suggère un rôle de la vitamine D dans la prévention des maladies auto-immunes d'une manière plus générale.

***Une étude japonaise (9) sur plus de 400 écoliers non vaccinés contre la grippe a démontré la réelle influence de la vitamine D.  La conclusion est une diminution de 42 % des cas de grippe chez les enfants supplémentés en vitamine D. Lors de cette même études, les crises d’asthme chez les enfants asthmatiques avaient baissé de 83 % dans le groupe d’écoliers ayant reçu de la vitamine D.

Les bénéfices :

Si, la vitamine D3 est prise en complément alimentaire à un dosage suffisant, les bénéfices suivants sont démontrés :  

• Diminution du risque de certains cancers (sein, ovaire, prostate, côlon),
• En cas de cancer déclaré, ralentissement de la croissance des tumeurs,  voire régression dans certains cas,
• Amélioration de l’équilibre et diminution du risque de fractures par la chute,
• Amélioration de la force musculaire chez les sédentaires ou les sportifs,
• Diminution des symptômes ou ralentissement de la progression de toutes les maladies auto-immunes,
• Diminution du risque d’infection,
• Diminution du risque de dépression,
• Diminution du risque de maladie d’Alzheimer,
• Prévention des complications de la grossesse, …

Les compléments alimentaires :

• Les compléments alimentaires sous forme d’ampoules, UVEDOSE avec une prise par mois ne semble pas être la meilleure option : l’apport est brutal et très élevé, le taux de vitamine D dans le sang augmente nettement avant de rechuter aussi vite, en moins de deux semaines. Par ailleurs elle contient de nombreux additifs chimiques qui sont non seulement inutiles mais aussi potentiellement toxiques (saccharine, butylhy­droxytoluène). 
• Forme liquide (huileuse) permet le bon dosage quotidien avec un apport régulier. Il faut veiller à choisir un supplément qui renferme uniquement de la vitamine D et non pas un mélange multi vitaminique.
• L’huile de foie contient certes de la vitamine D, mais pourrait conduire à un surdosage toxique par sa grande richesse en vitamine A, il convient de l’éviter en complément alimentaire.