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LES PERTURBATIONS

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I) LES PERTURBATIONS LOCALES


LES TROUBLES FONCTIONNELS DIGESTIFS
Ce sont les premiers symptômes à apparaître, apparemment bénins, qui très vite peuvent induire un état intestinal inflammatoire chronique en présence d'une dysbiose et d'une porosité intestinale.

Les troubles fonctionnels sont assez banals un inconfort digestif, des ballonnements, des douleurs abdominales, des troubles du transit (constipation, diarrhée...) mais ces troubles digestifs chroniques peuvent se transformer, avec le temps, en maladies auto-immunes (maladie de Crohn, rectocolite ulcéro-hémorragique...). Si tel est le cas, un traitement spécifique sera nécessaire.

LES TROUBLES DU TRANSIT
Les diarrhées et la constipation sont systématiquement liées à un état inflammatoire de la muqueuse intestinale. Par ailleurs, il est indispensable de vérifier la présence de germes pathogènes, en particulier le redoutable Candida Albicans.

L'ULCÈRE GASTRODUODÉNAL
Des études ont mis en évidence une relation entre ulcère gastroduodénal et intolérance alimentaire. Elles ont aussi démontré que le traitement de l'allergie ou de l'intolérance est significativement plus efficace que les traitements classiques de l'ulcère.

Le résultat des travaux dans ce domaine attestent l'importance de l'allergie et de l'intolérance alimentaires comme cause des troubles digestifs. Les aliments fréquemment impliqués sont le lait et les fromages, le soja et les œufs,

LA COLITE
Également nommée colopathie spasmodique, syndrome du côlon irritable ou colopathie fonctionnelle, la colite est une pathologie très répandue qui touche environ un Français sur quatre. Elle représente 50 % des motifs de consultation en gastro-entérologie et se caractérise par trois symptômes principaux, associés ou alternés :

- Les douleurs abdominales
- Le ballonnement abdominal
- Les troubles du transit : constipation, diarrhée, ou alternance des deux.
Ainsi, une étude menée sur 122 personnes souffrant du syndrome du côlon irritable a révélé que l'éviction des aliments sensibilisants avait soulagé 70 % des patients. Associée à une absorption accrue d'antigènes, elle peut induire des troubles articulaires comme la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante : deux maladies auto-immunes.

LA MALADIE DE CROHN
Diarrhée chronique, douleurs abdominales, émission de glaires sanglantes, la maladie de Crohn touche 4 personnes sur 1 000. Les lésions siègent principalement sur l'iléon terminal, plus rarement sur le côlon ou l'anus.
La muqueuse intestinale est altérée, avec la présence d'ulcérations, de micro-abcès, de fissures et de fistules. L'inflammation intestinale est matérialisée par une vitesse de sédimentation accélérée. En présence d'un processus inflammatoire pratiquement irréversible, seules les médecines naturelles peuvent s'avérer efficaces.

II) LES PERTURBATIONS A DISTANCE


Les perturbations à distance s'expliquent par le fait que "l'écosystème" intestinal entretient des relations privilégiées, avec le cerveau et le foie. C'est ainsi que toute perturbation de la flore intestinale peut avoir des conséquences sur les échanges avec ces deux organes et réciproquement.
Les conséquences de la perturbation de la communication intestin-cerveau peuvent se manifester par une prise de poids, une insulino-résistance et une hyperglycémie...
De même, la dépression peut aussi avoir pour origine et comme facteur d'entretien une inflammation d'origine digestive.
Par extension, toutes les maladies inflammatoires et auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, lupus, diabète, thyroïdite d'Hashimoto, migraine, fibromyalgie syndrome métabolique, obésité, maladies cardio-vasculaires, maladies neurodégénératives) peuvent avoir pour origine une porosité intestinale (dysbiose) .

MICRO-NUTRITION, POUR QUOI FAIRE ?
Au-delà du tube digestif, les altérations peuvent contaminer d'autres muqueuses (vaginales, urinaires, respiratoires), des tissus cutanés, articulaires et péri-articulaires.., et entraîner des pathologies neurologiques, des infections ORL, broncho-pulmonaires, urinaires ou gynécologiques ainsi que des pathologies cutanées (urticaire, eczéma).
La plupart de ces pathologies résultent d'un encrassage de la plupart des organes provoquant alors une atteinte des systèmes cutané, rhumatologique ou neuropsychique.

LA MIGRAINE
C'est l'une des maladies les plus fréquentes (7 millions de Français) qui relève des intolérances alimentaires et de l'hyperperméabilité intestinale. Jusqu'à présent, on avait attribué un rôle déclenchant à certains aliments riches en médiateurs vaso-actifs (histamine, leucotriènes, tyramine) présents dans les fromages fermentés, les vins, le chocolat, les agrumes.
Certes, on peut les considérer comme des facteurs déclenchant, mais dans un nombre de cas restreint seulement. C'est ainsi qu'on a sous-estimé le rôle des autres aliments dans la migraine. Or, les études récentes concluent que 90 % des migraines seraient attribuées à des aliments sensibilisants.
Les immunoglobulines alimentaires incriminées sont très souvent les céréales, le blé, le lait, les œufs, le soja et les xénobiotiques (tabac, alcool, pilule). En les identifiant, et en les supprimant, on obtient une réduction impressionnante des accès migraineux.

CARREFOUR BRONCHO-ORL
La sphère ORL est un émonctoire qui exprime la présence d'intolérances alimentaires. Nombre de rhinorrhées, sinusites, otites, laryngites, bronchites, irritation des yeux, bourdonnements ou maladie de Ménière peuvent être imputés à un encombrement de l'appareil digestif ou à des grignotages intempestifs. On observe une amélioration des symptômes ou une guérison totale dans 75 % des cas après l'éviction de l'aliment en cause.
Dans le cas de l'asthme, l'intolérance alimentaire n'apparaissait pas comme une cause possible, sans doute parce que les tests cutanés étaient fréquemment négatifs. Les aliments les plus fréquemment impliqués sont le lait, le blé, l'œuf, la levure de boulanger, les conservateurs.

LESPATHOLOGIES CUTANÉES
Les dermatoses, boutons, démangeaisons, inflammations du cuir chevelu, croûtes de lait, sont la conséquence de migrations toxiniques, bactériennes, d'origine intestinale. L'urticaire s'accompagne d'une rétention d'eau importante.
Quant aux flambées d'acné, elles aussi sont associées à un problème de sensibilité alimentaire. Les aliments les plus souvent incriminés sont le chocolat, les œufs, les cacahuètes, le Coca-Cola, le nutella (huile de palme). L'identification et l'élimination des aliments responsables diminuent l'inflammation.

OBÉSITÉ
L'approche thérapeutique des problèmes de surcharge pondérale sous l'angle des intolérances alimentaires est récente et s'explique de la façon suivante :
L'addiction à certains aliments trouve son explication par la présence excessive d'immunoglobulines G qui révèlent des intolérances. C'est ainsi que le patient qui en souffre consomme de façon répétée l'aliment responsable afin de masquer les symptômes apparaissant à l'arrêt de sa consommation. Cette surconsommation d'un aliment est à l'origine de la prise de poids. Par ailleurs, la rétention d'eau occasionnée par des aliments sensibilisants y participe également. L'éviction de l'aliment sensibilisant entraîne, en retour, une perte d'eau importante et favorise la perte de poids. Que d’argent et de temps perdu pour obtenir un poids normal ! Il suffit de procéder à ce test des intolérances pour trouver une solution.

LES PROBLÈMES RHUMATISMAUX
De nombreuses études révèlent que les problèmes rhumatismaux sont dus à une intolérance alimentaire importante, car l'ingestion de certains aliments sensibilisants provoque des douleurs articulaires. L'identification et l'élimination de ces aliments sensibilisants favorisent la rémission.
L’arthrose, l'arthrite, les rhumatismes toxiniques recouvrent plus de 80 % des cas d'inflammation articulaire, les toxines intestinales allant se loger dans les tissus cartilagineux ou osseux entraînant des inflammations douloureuses et la perte de la plasticité du cartilage comme de la résistance osseuse ;
Quant aux lésions vasculaires (œdèmes, hématomes fréquents, fragilité capillaire, couperose, et thrombophlébite) on peut également les attribuer aux intolérances alimentaires.

LE DIABÈTE DE TYPES I et II
De fortes variations de fréquence de ce diabète d'un pays à l'autre soulignent l'importance des éléments agresseurs dans le développement de l'insuffisance pancréatique. Le lait est fortement incriminé (α et β-lactoglobuline) et l’ovalbumine de l'œuf.

LES MALADIES AUTO-IMMUNES
Si l'auto-immunité est physiologique, la maladie auto-immune est pathologique. Elle se caractérise par une réponse immunitaire cellulaire et/ou humorale dirigée contre diverses cellules ou constituants de l'individu.

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